Une exposition interactive pour découvrir de nouvelles cultures.
Il y a quelques mois s’est tenu au Docks des Suds de Marseille une exposition interactive qui revient sur le destin de personnes venant des quatre coins du monde. Deux membres de notre rédaction, Samira et Rachid ont eu la chance de la visiter. Voici le récit de leur voyage !
Nous sommes au Docks des Suds, à Marseille, où l’Agence Française du Développement et Ars Anima, organisateurs de l’exposition citoyenne, ont choisi de présenter 21 « destins croisés » venant du Cambodge, Colombie, Maroc, Lagos, Nigeria, Cameroun, ou encore des atolls polynésiens. Tous ont en commun de vivre quotidiennement des défis majeurs liés au développement durable et au changement climatique et recherchent activement les solutions qui s’offrent à eux.
Les responsables des Docks, en charge de l’animation, ont distribué à chacun un destin à incarner. Ainsi, Rachid s’est mis dans la peau du jeune Oudom né et scolarisé au Cambodge. Samira, a découvert la vie de la jeune Adanya née au Nigéria. À travers un parcours dans plusieurs salles et des projections, des acteurs nous ont raconté le quotidien de nos personnages, leur maison, l’école, leur travail. Ils ont abordé plusieurs thèmes comme l’écologie, les droits des femmes et des enfants pour ne citer qu’eux.
Et si c’était moi ?
Avec leurs propres mots voici comment Samira et Rachid racontent l’histoire des adolescents qu’ils ont incarnés :
-Moi, Adayna, dont le nom signifie « fille du père », j’ai déjà vécu du haut de mes dix ans, avec toute ma famille, la fuite du nord de mon pays ravagé par les combats et la violence. Ça a été long et pénible, mais le sport, grâce à la course à pied, m’a aidée à surmonter mes peurs et même à ramener de l’argent à ma famille car je gagne toutes les courses. Mon père et fier de moi et je suis fière de ma famille et de son parcours.
-Moi, Oudom, né au Cambodge il y a 14 ans, j’essaye d’apporter à ma famille de quoi se nourrir car je me suis spécialisé dans la pêche aux tortues, qui rapporte beaucoup d’argent. Je sais que cette pêche est illégale et je suis triste pour les tortues qui disparaissent peu à peu de la Terre. Tout seul, j’ai pris la décision d’arrêter la pêche de ce bel animal. Maintenant, c’est une nouvelle chance qui s’offre à moi et à ma famille, nous allons vendre des petits radiateurs qui fonctionnent avec du bois et ne polluent pas. Enfin, je participe à la préservation de la planète.
Nous avons adoré nous mettre dans la peau de ces personnes, ressentir et comprendre ce qu’ils pouvaient vivre. Nous avons apprécié de pouvoir découvrir plusieurs cultures toutes aussi différentes les unes que les autres. Cette exposition interactive est vraiment originale, les acteurs étaient très bons et nous avions envie de revenir pour vivre le destin des autres personnages de l’expo. Bonne nouvelle : Vous pouvez retrouver cette exposition jusqu’au 24 novembre 2019 à la cité de l’économie à Paris.
Rachid et Samira