Culture
« Quand trois vies se rencontrent »
Lorsque nous sommes allés voir le film « La tresse« , réalisé par Laeticia Colombani et sorti ce mois-ci, le concept du scénario du film nous a tout de suite paru très limpide, voir évident.
« La tresse » raconte l’histoire et le destin de trois femmes, toutes trois issues de milieux, d’origines et de continents différents, et vivant des situations similaires, parfois très différentes.
Néanmoins ce qu’a remarqué Ala, membre de l’équipe Marsworld, suivie ensuite dans son avis par les autres membres, c’est que le titre du film « La tresse » n’était pas un titre donné par hasard au film.
En effet, si une tresse représente trois cheveux se liant, le film « La tresse » donne à voir et à observer, par son récit, la vie de trois femmes qui bien que vivant de façon très différente à la base, voient au fur et à mesure de l’avancée du récit, et sans jamais se croiser une seule fois, leur destin se lier par des actions se répercutant au hasard ou par effet papillon ( de la cause et action à la conséquence sur autrui et sur le monde ).
« La tresse » paraît donc par le postulat du scénario et du récit du film un film cohérent voir intéressant à décortiquer, à analyser, à découvrir.
Néanmoins c’est par sa mise en scène que le film faute et n’atteint pas son objectif selon l’équipe Marsworld.
En ce qui concerne l’image, Isa, membre de Marsworld, décrète que l’image, bien que cohérente du début jusqu’à la fin du film, c’est-à-dire gardant sa logique esthétique qui permet de ne pas perdre le spectateur, n’apporte aucune vraisemblance au propos du film.
Car le fim qui se veut à la base raconter un récit réaliste, use paradoxalement selon l’équipe Marsworld d’un sur-jeu d’émotions, que ce soit dans le choix et l’enchaînement des plans, passant donc aussi par les choix et la direction artistique du montage, dans l’utilisation trop pathos et répétitive de la musique, ou encore dans le jeu d’acteurs qui en font souvent plus que nécessaire dans le choix des mimiques ou de l’interprétation dramatique, évinçant ainsi le potentiel de subtilité qui aurait servi le film dans son approche d’un récit à priori naturaliste.
Pour finir et comme conclusion, nous pouvons donc affirmer que le long-métrage de Laeticia Colombani « La tresse », est un film qui porte un récit et des histoires s’entremêlant d’un potentiel présent, mais la réalisation du film et la crédibilité de son drame mis en image ne suivant pas, le film retombe un peu après la séance, comme un cheveu sur la soupe.
Merci et à bientôt !
L’équipe Marsworld.